Témoignages

Partager son vécu et en témoigner

Partagez votre vécu. Cette rubrique est là pour faire connaître les situations, les difficultés … que rencontrent des membres, des non membres, des papas, des mamans, des femmes, des hommes … , mais aussi les remarques, observations et appréciations de toutes les personnes participant ou ayant participé aux activités de l’association, sympathisantes ou ayant bénéficié de son aide.

La publication sur le site n’est faite qu’avec le consentement de l’auteur, avec son nom complet, son prénom ou un pseudonyme, selon son souhait. La seule exigence est que l’identité de l’auteur soit connue du comité.

Nous souhaitons que ces témoignages soient utiles aux réflexions de toutes les personnes concernées (parents, magistrats, services de la jeunesse, assistants sociaux, autorités politiques…) et qu’ils puissent être une source de motivation et d’espoir pour tous les papas du monde qui aiment leurs enfants et sont momentanément confrontés à des difficultés. 

Témoignages

Fausses accusations

J’ai trois enfants et nous habitions toute la famille dans une maison familiale cossue dans un quartier résidentiel.

Lorsque je suis rentré à la maison ce vendredi soir aux environs de 18h30, personne n’était présent. J’ai trouvé la situation étrange car le chat (nous avions un chat) n’était plus là. Je me suis rendu au grenier et j’ai constaté que le panier à chat avait été emmené. Inquiet, j’ai essayé à plusieurs reprises, en vain, de contacter mon épouse sur son portable. La boîte vocale indiquait que l’abonnée ne pouvait être jointe. J’ai alors téléphoné à la sœur de mon épouse qui m’a indiquée qu’elle n’avait plus eu de contact avec sa sœur depuis plus d’un mois. Sur les conseils avisés de ma famille, j’avais décidé de me rendre le lendemain auprès de la police pour signaler la disparition de mes trois enfants ainsi que de mon épouse. Je précise qu’aucun message n’avait été laissé. 

Le lendemain, je m’apprêtais à me rendre à la police pour signaler la disparition de mes enfants et de mon épouse lorsque mon père m’a téléphoné pour m’avertir qu’il avait reçu un courrier de mon épouse qui précisait, en substance, qu’elle avait quitté le domicile conjugal avec les enfants pour se protéger et protéger les enfants et qu’elle avait fait appel à un Juge. Je dois avouer que je ne comprenais pas la signification de cette lettre ainsi que la raison pour laquelle ce courrier avait été envoyé à mon père. J’ai réussi à contacter mon épouse le samedi après-midi sur son portable. Elle m’a indiqué, lors d’une brève conversation téléphonique, que j’aurais des nouvelles d’un Juge et que je ne verrais plus les enfants avant qu’il ne statue. 

Cette situation m’a laissé totalement perplexe, car je ne comprenais pas pour quelles raisons un Juge devait intervenir.

Le mercredi suivant, j’ai reçu une ordonnance du Président du Tribunal du district de X qui précisait, en substance, que je devais quitter le domicile conjugal dans les deux jours et qu’il m’était interdit de me rendre à l’intérieur d’un périmètre de 100 mètres autour du domicile conjugal, comme si j’étais un dangereux criminel. En effet, mon épouse avait déposé, auprès du Tribunal civil, une requête urgente de mesures provisionnelles et de mesures protectrices de l’union conjugale. Cette requête invoquait des allégués faux, infondés et imaginaires ainsi que les articles 28b et 28c CCS qui précisent, en substance, que celui qui allègue la vraisemblance d’une menace imminente peut demander à un Juge d’interdire l’accès au conjoint présumé violent dans un périmètre déterminé autour de son logement. Je relève que pour étayer sa thèse selon laquelle je serais violent et j’aurais frappé mon épouse, elle s’est appuyée sur un accident intervenu depuis une dizaine d’années. Si j’étais réellement violent et frappais mon épouse, comme elle le prétend, elle devrait être en mesure de s’appuyer sur des cas récents.

Mon épouse a également soutenu, à tort, que j’avais vécu plusieurs échecs professionnels. Comme j’occupe une fonction de cadre dans un grand groupe international et que j’ai une formation universitaire complétée d’une formation post-grade, on discerne difficilement une quelconque trace d’un échec professionnel dans mon parcours.

Par ailleurs, cette situation ne justifiait nullement qu’un Juge intervienne dans les deux jours pour que je quitte le domicile conjugal.

Je précise que le Tribunal a rendu l’ordonnance précitée sans aucune audition préalable et sans vérifier les dires de mon épouse qui se sont avérés faux par la suite.

J’ai rapidement pris contact avec un avocat qui a adressé au Tribunal civil une opposition à l’ordonnance de mesures provisoires urgentes rendue sans citation préalable des parties. Suite à cette opposition, le Juge a rapidement fixé une audience auprès du Tribunal civil. Lors de cette audience, mon épouse a déposé un jeu de pièce littérale dont plusieurs documents se sont avérés faux par la suite. J’ai déposé plainte pénale contre mon épouse pour les faux allégués qu’elle a invoqué auprès du Tribunal civil ainsi que pour les faux documents qu’elle a produits pour rendre crédible sa version des faits. Dans son ordonnance de renvoi, le Ministère public a requis plusieurs dizaines de jours-amende avec sursis contre mon épouse pour m’avoir, en substance, accusé faussement de lui avoir envoyé un mail injurieux et pour avoir soutenu, à tort, que je l’aurais frappé.

Par la suite, mon épouse a également envoyé un courrier au Service médico-psychologique ainsi qu’au Juge en insinuant fortement que j’aurais abusé sexuellement de notre fille. J’ai déposé une deuxième plainte pénale à l’encontre de mon épouse pour les insinuations graves, mensongères, infondées et de nature calomnieuse et diffamatoire qu’elle a invoquées. Dans son ordonnance de renvoi, le Ministère public a requis plusieurs dizaines de jours-amende avec sursis à l’encontre de mon épouse.

Je précise que le Service médico-psychologique a transmis un courrier au Juge où il est précisé, comme éventualité, que la maman pourrait souffrir de troubles psychiques qui induiraient une manipulation de l’ordre l’aliénation parentale.

Par ailleurs, le psychiatre de mon épouse a également précisé, dans un courrier adressé au Juge, qu’elle présente une affection psychiatrique et qu’elle bénéficie d’un traitement médicamenteux.

Je relève également que compte tenu des troubles psychiatriques avérés de mon épouse, nous avons sollicité auprès du Juge qu’une expertise psychiatrique de mon épouse soit ordonnée. A ce jour, le Juge n’a toujours pas donné suite à notre requête.

Pour conclure, je précise que depuis plusieurs années, mon épouse entretient et se « nourrit » du conflit. Cette situation est fortement préjudiciable au devenir ainsi qu’au bien-être des enfants qui dépendent moins de la rupture que de la manière dont elle se déroule tant avant qu’après la séparation. A cet égard, mon épouse fait preuve d’une imagination débordante et elle transmet régulièrement au Juge des situations imaginaires dans le seul but d’empêcher mes enfants d’entretenir de bonne relation avec moi. 

Un père qui souhaite rester anonyme afin de protéger ses enfants (l’identité est connue du comité du MCPN)

Enlèvement d’enfants

Vivant séparé depuis 2004, année où la procédure de divorce était lancée, très vite les conflits ont commencé avec mon ex femme. Au début, je rentrais chaque jour faire les devoirs aux enfants mais systématiquement me faisait injurier par leur mère, s’en est suivi la mise en place d’une curatelle éducative et la fixation de droits de visites que j’ai toujours respecté, ce qui ne fut pas le cas dans l’autre sens (refus de laisser les enfants venir, absence injustifiée, … ).

Mon ex femme, quittait la Suisse début septembre 2006 en laissant nos 3 enfants « à la rue », pris en charge par le services sociaux qui souhaitaient leur offrir un cadre avec du personnel à même de les aider à surmonter cet abandon, ils étaient placés dans un home pour enfants et je les avais avec moi tout les weekends, une décision de justice fixait le droit de visite de la mère durant certaines périodes de vacances avec des conditions assez strictes notamment en cas de non retour.

Je n’avais en ce temps pas les moyens matériels de les accueillir quotidiennement mais j’ai rapidement mis tout en œuvre afin de pouvoir leur offrir un cadre dans lequel ils puissent évoluer sainement, notamment en liquidant ma société et en trouvant un emploi fixe.

J’ai également quitté mon amie de l’époque avec laquelle je vivait afin de prendre un appartement ou chacun de mes enfants avait une chambre, le juge en charge du divorce exigeant quand à lui que mes enfants terminent l’année scolaire au sein du home dans lequel ils progressaient et au sein duquel leurs résultats scolaire étaient positifs, les rapports avec les éducateurs et les enseignants étaient très bons et l’évolution des enfants saine.

En Aout 2007, j’obtenais l’autorité parentale sur mes 3 enfants avec un droit de visite limité pour la mère, toujours pour les vacances, cette dernière souhaitait obtenir uniquement l’AP sur la fille, faisant passer ses « assedic » de 400 à 1800 euros si elle pouvait l’avoir.

En octobre 2007, alors qu’ils étaient en vacances chez leur mère, cette dernière n’a pas ramené la fille mais juste les 2 garçons.

J’ai directement avisé mon avocat et dès le lendemain avec l’Office de la Justice à Berne nous avons mis en place une demande d’aide Internationale en France en vue du rapatriement de ma fille selon la Convention Internationale de la Haye sur les Enlèvement d’Enfants, j’ai en outre déposé plainte pénale contre mon ex-femme pour non respect d’une décision judiciaire.

Ma fille, alors âgée de 11 ans souffre d’un léger trouble moteur cérébral et jouissait en suisse, et particulièrement au Home, d’un encadrement de spécialistes, ses enseignantes étant également des spécialistes.

Sa mère profitant de son emprise sur l’enfant en lui promettant monts et merveilles lui mettra la responsabilité de l’enlèvement sur les épaules, l’aliénation parentale.

La curatrice de l’enfant dira dans son rapport de Police que le non retour de l’enfant dans les plus brefs délais lui sera fortement préjudiciable. Les curateurs, enseignants et spécialistes s’occupant de ma fille relèverons également ce fait et surtout les conséquences désastreuses pour l’enfant si elle ne retourne pas immédiatement au sein de son cadre structuré.

Plusieurs mois se sont écoulés jusqu’à ce que la France reconnaisse la présence de ma fille comme illégale, grâce à cela, j’ai enfin pu aller la chercher chez sa mère avec l’aide de la Police.

Une semaine avant cela, la chambre d’appel du Canton de Berne, s’occupant du divorce en 2ème instance, prononçait une décision d’urgence exceptionnelle en octroyant de façon provisoire la garde de l’enfant à la mère, en s’appuyant uniquement sur un courrier de l’avocat de mon ex-femme stipulant que ma fille était en danger en cas de retour en suisse, cela ne m’a pas empêché de ramener ma fille, puisque la décision française était exécutoire.

Une semaine après, une audience a été fixée à la chambre d’appel de Berne, la Juge du tribunal ne rentrant pas en matière sur l’enlèvement et considérant qu’après 6 mois, notre fille s’était faite à son nouveau cadre de vie alors qu’elle ne suivait pas une scolarité adaptée, n’avait pas de suivi pédopsychiatrique ni ergohérapeutique comme ceux dont elle jouissait en Suisse, la mère ne travaillant que de manière sporadique et profitant des allocations française (ASSEDIC entre autre), profitant des Resto du cœur et n’ayant même pas de quoi vêtir sa fille convenablement en hiver. Notre fille sera finalement interrogée, et même si le greffier relèvera qu’elle utilise un langage inadapté à son âge, cela ne changera rien, la décision tombe comme un couperet, autorité parentale à la mère et retour notre fille en France, la curatrice ayant dit que la fratrie n’avait plus sa raison d’être, ce qui est une aberration.

Une enquête sociale sera demandée en France par commission rogatoire concernant la situation de Madame, alors que rien n’a été entrepris lors de l’enlèvement.

Une année plus tard nous recevons les résultats et lors de l’audience, la juge d’entrée stipule que celle-ci se fera de façon non formelle et qu’à la fin des auditions, elle nous soumettra un projet qu’elle a déjà établi.

En mars 2009, je suis confronté à une réalité cruelle, non seulement la juge me fait comprendre que je ne suis bon qu’à payer des pensions pour ma gamine, mais qu’en plus, je dois m’estimer heureux de ne pas en payer plus, et que cela est encore bien peu de choses envers ce que vit cette mère d’être séparée de ses fils, comme si c’est moi qui lui avais dit de se casser à l’autre bout de la France… et moi ma douleur de père vivant la mort de sa fille, n’est-ce pas aussi une douleur ? Et nos enfants séparés, déchirés, ne souffrent-ils pas plus encore que nous ? Et qu’ont-ils demandés eux, à vivre dans un home, à assumer les conneries de leur mère ?

Ouvrir une procédure au tribunal fédéral à ce moment là me ruinerait, mon avocat me le déconseille et comme d’autres facteurs rentrent en ligne de compte, je préfère accepter cette décision aberrante, j’ai quand même une famille et mes 2 autres enfants pour lesquels je me dois aussi d’être présent.

En Janvier 2010, la plainte pour enlèvement n’avait toujours pas avancé, quand le juge d’instruction s’est enfin décidé à se pencher sur le « cas » il a transmis son rapport au procureur qui, en s’appuyant sur ce rapport, donnera un non lieu contre la mère car l’article utilisé pour la procédure ne correspond pas à l’infraction et donc il donnera un non lieu pour motif d’opportunité. J’ai fait recours mais la chambre d’appel a suivi le procureur et le recours fut donc rejeté. Malgré l’épaisseur du dossier, des preuves accablantes, on refuse de reconnaître formellement la culpabilité de la mère, au pire à demi mot, mais sans oser prendre de sanction contre elle, aberrant. J’ai donc décidé de porter l’affaire au tribunal fédéral, avec le soutien du MCPN, de la Fondation Fredi et d’autres organismes.

Aujourd’hui je suis dans l’attente de ce jugement.

Non seulement on a séparé une fratrie, non seulement on a assassiné une relation père-fille, mais en plus on a créé des orphelins, cela cautionné par nos juges, pire, cette situation est le résultat de nos représentants judiciaires, censés mettre en avant l’intérêt supérieur de l’enfant dans une procédure de divorce, si tout avait été mis en œuvre par notre système, et selon les accords de la convention sur les enlèvements d’enfants, sur les accords du Droit International Des Enfants dont la suisse est signataire, ma fille vivrait aujourd’hui auprès de ses frères, son père, sa famille

L’enfant qui vit là bas auprès de cette mère n’est plus la mienne car notre relation s’est terminée le jour où l’on nous a séparé, nos juges et les avocats responsables de cette situation sont à mes yeux bien plus coupables que mon ex femme reconnue par des experts souffrant de psychopathologie.


Un père qui souhaite rester anonyme afin de protéger ses enfants (l’identité est connue du comité du MCPN)

Beau-père suspecté de viol

Le cas No 3 qui a été présenté par le MCPN au séminaire national « A l’écoute de l’Enfant – le droit d’exprimer son opinion et d’être entendu » (Bienne 18/19-11-2010).

La CROP avait fait une synthèse, sur base de dossier, de 4 cas (dont 2 de Neuchâtel)  pour information et discussion dans des groupes de discussion sous des thèmes différents. Jean Zermatten (Directeur de l’Institut International de l’enfant- Sion) s’est réfféré au cas No 4 (Canton de NE) pour illustrer certains problèmes autour du droit d’être entendu de l’enfant.  Le cas No 3 a suscité un vif débat lors de la discussion d’une groupe mené par Olivier Guéniat (Chef de la Police judicaire NE) – contrairement au Canton de Vaud, où le corps médical est tenu d’informer la police en cas de soupçon d’abus sexuels sur enfants, le secret médical prime sur l’intérrêt supérieur de l’enfant dans le canton de Neuchâtel. Le protocole en vigueur dans le canton préciserait que c’est l’Office des mineurs qui aurait dû informer la police –  ce qui n’a pas été fait. Télécharger le document

Deux enfants (fille de 14 ans et garçon de 8 ans en 2008) issus d’un couple divorcé depuis 2 ans, la garde est attribuée à la mère. L’autorité parentale sur les enfants reste partagée malgré les conflits entre les parents, vu que le père s’était occupé seuls des enfants pendant plusieurs mois (garde provisoire attribuée initialement au père, alors que la mère avait quitté le domicile conjugal pendant 5 mois, lui laissant les enfants). Au retour de la mère avec un nouveau compagnon (qu’elle épousera par la suite), la garde principale des enfants est attribuée à la mère. La fille subit des harcèlements de la part de son beau-père sur le chemin de l’école. Un jour, le père apprend que sa fille (qui refusait de le voir depuis des mois) est hospitalisée pour maux de ventre. La fille déclare aux médecins de l’hôpital qu’elle a été violée par son beau-père. Le jour suivant, la mère et le beau-père rendent visite à la fille, qu’ils voient seuls – en l’absence de membres du personnel hospitalier. Le lendemain, la fille se rétracte et dit que ce n’est pas le beau-père qui l’a violée. Elle est placée pour observation dans un centre d’accueil, alors que débute l’enquête de la Police de sûreté et du juge d’instruction, lequel a été saisi d’une plainte pénale par le père (contre le beau- père). La mère et le beau-père rendent souvent visite à la fille sans présence de tiers. Le centre d’accueil, avec l’accord du curateur de l’Office des mineurs, permet (sans l’avis du père) à la fille de rejoindre sa mère et son beau-père, tout en étant suivie par un psychologue; ceci en dépit du fait que l’instruction et l’enquête sont encore en cours. Seul le garçon vient voir son père lors des week-ends fixés par la convention. La fille refuse toujours de voir son père. La mère et le beau-père décident de quitter le canton avec les deux enfants pour la France voisine, sans que le père n’en soit informé ou consulté. Le père informe l’Autorité tutélaire (AT) de ce « déplacement d’enfants ». L’AT n’as pas agi en vue d’un retour des enfants bien qu’elle en avait la possibilité. Depuis plusieurs mois, le père ne voit plus son fils. Le témoignage d’un proche de la mère déposé en 2010 dans le cadre de l’instruction pénale (toujours en cours) semble confirmer que la fille a subi des attouchements sexuels répétés de la part du beau-père. Convoqué à une audience de tribunal en France, il apprend que son fils a déclaré ne plus vouloir voir son père lors d’une audition dans un centre mandaté par le Juge aux affaires familiales. Il s’avère que ce juge n’était pas informé des procédures civiles et pénales pendantes en Suisse.

Questions :

  • L’hôpital n’a-t-il pas commis une erreur en laissant le beau-père et la mère faire une visite à la fille sans la présence de personnel hospitalier (risque d’instrumentalisation) ?
  • Le Centre d’accueil n’a-t-il pas commis la même erreur ?
  • La fille n’aurait-elle pas dû être isolée de sa mère et de son beau-père jusqu’à la fin de l’enquête et de l’instruction ?
  • L’Office des mineurs n’a t-il pas commis une erreur en autorisant la jeune fille à réintégrer le domicile du beau-père prévenu de viol, ceci avant que l’enquête ne soit terminée ?
  • Comment le juge français, qui ignorait l’existence des autres procédures, peut-il savoir si le garçon dit vrai, si celui-ci n’est pas influencé par sa mère et son beau-père, lesquels l’ont privé de tout contact avec son père et avec son cercle social en Suisse depuis des mois ? Peut-on exclure qu’il ait déclaré ne plus vouloir voir son père par peur de représailles de la part de la mère et du beau-père dont il dépend matériellement et affectivement ?
  • L’intérêt des enfants aurait-il dû inciter l’Autorité tutélaire à faire revenir les enfants en Suisse ?